Nous sommes de retour, un peu fatigué, d’une belle journée d’aventure sur la piste de la ruée vers l’or.
Le Far West, si souvent vu au cinéma, avec ses villes sans foi ni loi, ne mets pas vraiment son histoire en avant. Il est vrai que l’absence de justice, l’appât du gain, et le chacun pour soi ne sont pas vraiment des valeurs dont les villes ont envie de se vanter à l’heure actuelle. D’ailleurs, Hangtown (la ville des pendus) a pudiquement changer son nom en Placerville.
C’est pour cela que partir sur la piste de la ruée vers l’or et ses vestiges n’est pas si simple.
Il faut parfois faire preuve d’imagination pour deviner, sous les néons et enseignes modernes, à quoi pouvait ressembler tel ou tel bâtiment il y a 150 ans.
Il y a aussi les endroits abandonnés, laissés tel quel, au grès des éléments depuis une centaine d’année. Ces villes ou maisons fantômes sont à la fois belles et impressionnantes.
D’autre fois, au contraire, on s’y croit vraiment. Il semble que certains endroits n’ont pas changé, mis à par le goudron qui remplace la terre battue et les automobiles à la place des chevaux. Il faut vraiment s’éloigner des circuits touristiques pour plonger dans la ‘country’ et se laisser emporter par la route.
On y fait alors des rencontres fabuleuses !
Des vrais américains, fiers que des gens puissent venir d’aussi loin voir leur petit bout de campagne. Georgetown a été l’occasion d’un bon délire avec un petit groupe, autour d’une bière, dans un véritable saloon qui avait ouvert ses portes en pleine ruée vers l’or, en 1856.
On tiens aussi à remercier ce brave gars à Pilot Hill qui, en compagnie de son bouc, restaure quasiment tout seul un hôtel de 1900. Celui-ci, après changement du trajet du chemin de fer, n’a jamais accueilli aucun visiteur… Son site internet vous en dira plus : ICI !
Enfin, un grand Merci à Kender, qui a fait cadeau à Didine le livre ‘Villes Fantômes de l’ouest américain’, qui nous sert de bible et de guide dans nos pérégrinations et qui nous a fait découvrir des coins fabuleux !
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